Le chemin d\'Anic

Heureusement que l'étape est courte (à peine 20km jusqu'au camping d'après mes estimations) car j'ai très, très mal dormi. Le cauchemard du marcheur : un mauvais lit !! Et celui-ci a la palme d'or ! J'aurais pu compter les ressors allongée sans bouger, sans oublier les couinements à chaque mouvement. J'en informe l'aubergiste au matin, qui me répond "Ah, oui. Désolé, on le sait, d'ailleurs les nouveaux matelas sont commandés et seront livrés en septembre". Bon, ben, mauvaise pioche !

Je pars avec le dos un peu cassé. Le chemin est sympa quoique bitumé (pas bon pour les talons).

Tout a l'air fermé. Nous sommes le dimanche 15 aout (bonne fête Myriam !) et la ville semble morte.

Près du marché un petit resto propose "moules/frites" et il est ouvert. Je m'y engouffre.

Au moment de repartir, avec mon gros sac sur le dos, je suis l'attraction. De bonne grâce, je réponds aux questions, et raconte un peu ma démache, mon périple. Guy (de Metz), en vacances avec sa compagne dans la région est très interessé car faire ce chemin est un de ses projets. Je lui donne le référence de mon guide (www.lepere-edition.com) et bien sûr l'adresse de mon blog.

16,5km sur mon podomètre, je me dirige vers le camping qui met à disposition un mobil home pour les pélerins, pour une somme modique.

A peine arrivée, j'y retrouve Guy et sa compagne qui ont stationné leur camping-car ici ; nouvelle occasion de papotage, puis rituel : douche, lessive, sieste.

Et ce soir, je mange un peu de mes réserves apporté de Dammarie-les-lys (heureusement), car je n'ai pas penser aux fermetures du dimanche 15 aout et n'ai pas pu me ravitailler.