Le chemin d\'Anic

Ce matin, le temps est gris. La météo prévoit des averses.

Départ peu avant 8h pour Thierry et moi en oubliant les petits pains aux noix de Lysiane...dommage !

J'espère que le rythme d'une moyenne de 25km/jour va convenir à Thierry qui ne s'est pas entraîné.

Par deux fois nous enfilons nos capes de pluie mais les averses sont courtes et le soleil très présent.

Soudain notre regard est attiré par un gros blaireau (aussi gros qu'un chien) accroché en haut d'un grillage. Son immobilité nous intrigue.

  Nous approchons doucement pour découvrir qu'il est empaillé !! Surprenante mise en scène !

Plus loin alors que nous traversons les 3 ou 4 bras de la Boutonne (rivière locale), Thierry me montre sur le pont une écrevisse écrasée. 50 mètres plus loin, bizarre, une deuxième écrevisse écrasée sur la route. Et...150 mètres encore plus loin, au coeur du village de Courcelle, Thierry stupéfait me désigne quelque chose sur la route : une troisième écrevisses, mais celle-ci bien vivante est en train de traverser la rue !!! D'où sortent ces écrevisses ? le mystère de Courcelle restera entier !

Nous entrons enfin dans St Jean d'Angely, une des villes de mon enfance : j'ai appris à nager dans la piscine de la ville, j'avais 7 ans.

Nous sommes ce soir invité à diner et à dormir chez cousine Yvonne.

Mais avant, je trouve une pharmacie où j'achète des coussinets en silicone pour coller dans mes chaussures, aux niveau des talons. Je verrai demain si ça amortit les chocs.

Nous passons une bonne petite soirée, tranquille, avec la cousine de ma mère, à parler "d'un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître", en regardant des photos. Yvonne (81 ans, veuve depuis 25 ans) a une forme de nostalgie positive qui consiste à se rappeler les moments de joie et de rigolade en famille, j'adore !!

Au revoir et merci "tante Yvonne".